lutter contre ses propres idées préconçues

Publié le par Romane Jacobus

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Je vais mieux et je relativise de plus en plus de chose dans mon réel.

Les anti-dépresseurs sont presque un lointain souvenir (a un demi cachet tout les deux jours, on ne peut pas dire que ce soit énorme).


J'avais beaucoup d'à priori sur ce médicament. Faut dire que j'avais vu un paquet d'usagers sous traitement mais bon la plupart ne suivait aucune thérapie.

Voir un psy, c'est souvent synonyme dans l'imaginaire populaire de folie. alors les généralistes sont bien souvent obligés de prescrire les médicaments dans l'attente que le patient ait un déclic. Comment laisser une femme mère-célibataire s'enfoncer dans une dépression chronique, alors qu'elle doit assumer une famille seule?

Un traitement d'anti-dépresseurs sans soutien d'un psy, cela permet juste aux personnes de ne pas sombrer encore plus et pouvoir survivre au quotidien.

 

Moi, ce qui ne me plaisait pas c'était surtout les effets secondaires possible et surtout la prise de poids.

Les dix kilos pris suite à mes trois opérations me suffisaient et comme en général j'ai toujours l'effet secondaire que je ne souhaite pas avec les médocs.


Et puis, il y avait surtout l'idée très personnelle de la pilule qui fait sourire, qui empêche de faire réfléchir et qui rend con.

Une sorte de camisole chimique contre mon sens critique, ma liberté de penser.

 

Si j'avais continué sans médicaments je me serais certainement retrouvée dans le meilleur des cas en séjour en HP et dans le pire, six pieds sous terre.

 

Je n'avais donc plus le choix et c'est tant mieux parce que les anti-dépresseurs avec un bon médecin et l'aide de professionnels, ce qui est mon cas, cela m'a permît de dépasser mes crises d'angoisses et de larmes.

Aussi de me questionner sur les raisons de mon mal être, de me recentrer sur un questionnement personnel profond, et surtout, d'être de nouveau actrice de ma vie.

 

Alors au contraire de mes craintes, les anti-dépresseurs avec ma psychanalyse m'ont permis d'être moins conne et de ne plus avoir peur de vivre.


 


 


 


 

 


 


 



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