Des nuages, aussi
Est-ce qu'on a le droit d'être heureuse, en même temps, dans ses deux mondes?
Mon expérience des dernières semaines me fait dire non.
Innocemment, je pensais que c'était possible. En tout cas, c'est ce que je souhaite pour lui.
Certes, c'est très gratifiant de rendre l'autre heureux, pour quelques heures, dans un monde parallèle; mais l'idéal c'est que ce sentiment soit le plus constant possible, sans qu'on en soit seul à l'origine.
Je reviens de très loin et je n'ai pas envie de cacher un bonheur retrouvé; de tourner 7 fois ma langue dans ma bouche pour trouver la bonne formule, la plus neutre possible, pour masquer des faits de mon réel et ne pas risquer de blesser l'autre. Je ne veux pas culpabiliser parce que je suis heureuse.
Ce serait si simple d'oublier, de rompre le partenariat.
Mais je n'arrive pas à le faire.
Je t'aime encore